Je ne sais plus si ce jour là nous étions ensemble avec Sylgus mais voici un de nos plus grand parcours de marche nordique (23.6km).
Ci dessus le lien, il est vrai que normalement les parcours de marche nordique sont plus court...
Je ne sais plus si ce jour là nous étions ensemble avec Sylgus mais voici un de nos plus grand parcours de marche nordique (23.6km).
Ci dessus le lien, il est vrai que normalement les parcours de marche nordique sont plus court...
Sylgus est un ami avec qui j'ai pratqué pendant 2 ans "la marche nordique", aujourd'hui il se lance dans la réalisation d'un blog sur la marche nordique, sport que nous pratiquons toujours mais plus ensemble malheureusement.
Ci-après le lien pour visiter son blog qui est encore en "travaux":
http://lamarchenordique.blogspot.com/
Bonne chance à Sylgus
Voici quelques photos prises depuis début Août, et oui cette année pas de vacances mais des week-end rando.
Les Pyrénées ce sera pour l'année prochaine. Depuis Août je vis à Pontarlier dans le Doubs et j'en profite un week-end sur deux pour randonner dans le Jura Français et Suisse.
Bientôt nous serons completement installés dans cette agréable région qui me change beaucoup de la région Parisienne.
Le petit se porte bien il grandit vite vivement le printemps pour qu'il decouvre ces belles montagnes.
Oui oui c'est le Mont-Blanc pris depuis le Crêt de la neige.
Creu du vent.
A bientôt
Un parcours agréable à faire sur une belle journée d'hiver et avec la neige c'est encore mieux.
Voici la carte:
Super la neige est là!!
Le soleil aussi.
Le Pic du Midi.
Voici le Pic de Bazès (1804m), pas très haut mais bien marqué quand même.
J'ai quité le chemin principal pour rejoindre au plus court le refuge du Haugarou.
Au pied du sommet.
Premier col atteint il commence à y avoir pas mal de neige sur ce versant.
Dernière ligne droite avec petite escalade sur la fin.
Ça souffle.
Une fois en haut dommage le Balaïtous est dans les nuages.
Quelle lumière!!
Au bout du doigt le petit Gabizos.
La descente est moins tendu que la monté et la neige a bien fondu sur ce versant.
Des admirateurs..
Trop long depuis le col de la Fache, je décide après étude de la carte de retenter ce sommet en passant par le port d'Azun.
Ci-après le topo:
Après le port de la Peyre St Martin au lieu de redescendre sur Campoplano je tire sur le sentier qui rejoint le refuge des Wallon.
Après une petite heure de marche je quitte le sentier pour rejoindre le Port d'Azun.
Port bien gelé et quel plaisir de rechausser les crampons..
Grand Gabizos (grimpé en 2009).
Gavizos Cristail (grimpé en 2009).
Enfin le sommet.
Grande et petite Fache. (Grande Fache grimpée 2009)
Tendue comme descente...
La Péné de Aragon (grimpée en 2010).
Sur le retour il faut savoir s'arrêter et observer.
Mais quelle surprise en lisant "Souvenirs d'un montagnard" 2 mois après cette ascension d'avoir suivi les traces d'Henry Russell qui le 20 juillet 1877
a réalisé ce parcours.
Tout juste de retour voici quelques photos de mes vacances...
Et beaucoup d'autre à venir...
Tout d'abord la carte, cette fois ci le parcours est vraiment long je pense que vous n'allez pas voir grand chose sur cette image, je résume:
- Départ depuis le parking du Plaa d'Aste (1470m).
- Direction le Port de la Peyre St Martin (2295m).
- Puis légère descente vers Campoplano (Espagne).
- Je tire vers l'est pour rejoindre le col de la Fache (2664m)
- Une fois arrivé au col, l'idée de départ était de gravir le Cambales (2965m) et de redescendre par le glacier d'Aragon (enfin ce qu'il en reste malheureusement), mais étant trop juste sur l'horaire j'ai préféré gravir La Pène d'Aragon (2918m) sommet offrant un très beau panorama sur le Cambalès, la Grande Fache et la Petite Fache.
- Puis une fois le sommet atteint, descente vers le refuge Wallon et enfin la grande et longue vallée du Marcadau.
- Récupéré par ma compagne sur les coups de 20 heures au pont d'Espagne.
Vallée donnant sur le Port de la Peyre St Martin, le col que vous voyez est en réalité celui du Port d'Azun (j'y reviendrai dans un futur article).
Campoplano.
Petit parcours pour rejoindre le col de la Fache.
Lacs de la Fache (côté Espagne).
Embalse de Respumoso.
Pic de Cambales, ma destination initiale, comme je l'ai déjà précisé le temps était trop court pour le rejoindre. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot...
Lacs de Cambales.
En haut de La Péné d'Aragon (2918m), souplesse arrière du sac à dos...
Peut-être les lacs d'Opale.
Surprise !!
A croire qu'il a été payé par le syndicat d'initiative.
Un sommet que je pense refaire en boucle avec la petite Fache.
Le loup est de retour en Ariège. On a trouvé des traces ADN attestant sa présence dans la vallée d'Orlu, près d'Ax-les-Thermes. Une présence qui ne va pas sans poser quelques problèmes…
Avis au Petit Chaperon Rouge. Si elle avait pour habitude de passer du côté d'Orgeix et d'Orlu, non loin d'Ax-les-Thermes, en Ariège, il faudra qu'elle se méfie désormais : son meilleur ennemi, le loup, l'attend au coin du bois. Un loup qui revient tout à la fois de la nuit des temps et des Abruzzes italiennes…
Car cela fait plus d'un siècle que l'on n'avait pas vu la queue d'un « leu ». Impitoyablement traqué depuis Charlemagne et ses compagnies de louveterie, la bête a résisté aux escopettes, pièges, et à tous les poisons (aconit tue-loup, éponges frites et bulbes de colchique, lichen de mélèze, ciguë aquatique, noix vomique et strychnine) pendant des siècles. Ce n'est qu'au XIXe siècle, avec des fusils capables de tuer à plus de 100 mètres, que l'espèce a fini par décliner. Au début du XXe siècle, il n'y avait plus de loups dans les Pyrénées. Jusqu'à 1992, date officielle de la réapparition du loup en France, on n'a aperçu et tué qu'une cinquantaine de spécimens dans tout l'Hexagone. Sans doute les tout derniers survivants de l'espèce, à moins qu'il ne s'agisse des premiers colonisateurs venus déjà d'Italie. Mais à l'époque, personne ne se souciait vraiment du loup. On avait tout simplement éradiqué un cauchemar collectif, qui hantait l'Occident depuis la nuit des temps. Le Grand Méchant Loup avait vécu.
Mais depuis quelques décennies, des considérations environnementales sont venues au secours du loup. Et lorsque celui-ci est revenu dans les Alpes, à peu près un siècle après en avoir disparu, il n'était plus question de vouloir la peau du loup : l'espèce est devenue protégée. On sait que ce retour n'a pas été du goût de tous les éleveurs des Alpes. Ainsi tout récemment, un loup, portant une trace de balle sur le flanc, a été retrouvé mort le 14 décembre, dans l'étang Malin, dans l'Isère. Il était enfermé dans un sac plastique lesté. Une exécution qui témoigne de toute la haine que suscite encore parfois ce fauve mythique.
Depuis les Alpes, le loup a sauté sur le Massif Central, puis la Montagne Noire, et enfin les Pyrénées où il est arrivé au tout début de notre siècle.
Jusqu'à maintenant, il s'était cantonné aux Pyrénées Orientales. Prudemment. Le nombre des indemnisations versées pour des prédations dues au loup dans ce secteur est extrêmement faible. Mais le loup semble bien décidé à coloniser les Pyrénées. Et pas grand-chose ne pourra l'en empêcher. Ce qui effectivement, risque de poser problème. La grosse différence, cependant entre le loup et l'ours, c'est que, même s'il est protégé, le loup n'est pas directement menacé d'extinction. Alors, s'il exagère, le croque-mouton risque fort de se retrouver un jour face aux louvetiers. Les amis du Petit Chaperon rouge.
Jean-Luc Fernandez et les chasseurs ariégeois s'interrogent sur les capacités de déplacement des loups. Et s'étonnent que ces animaux aient pu venir des Alpes jusque dans les Pyrénées. « Les loups se déplacent très vite et sans problème, répond Gilbert Simon, le président de Férus, association de protection des grands prédateurs (Ours, Loup, Lynx). Tout le contraire de certains animaux, comme les cerfs, qui sont très timides. Même quand on leur construit des passages, au-dessus des autoroutes, par exemple, ils ont du mal à les franchir. Le loup, lui, passe partout où l'homme passe. Les ponts, les routes, rien ne les arrête. »
Les loups qui colonisent l'Hexagone viennent tous des Abruzzes, des montagnes italiennes assez peu éloignées de Rome. En remontant les Appenins, ils ont réussi à atteindre les Alpes italiennes, puis le Mercantour en 1992, date officielle du retour du loup en France. Et de là, ils ont poursuivi leur chemin vers le Massif Central, en traversant la Vallée du Rhône. Certains sont remontés vers le nord et le Puy de Dôme, d'autres ont longé la Montagne Noire et ont gagné les Pyrénées Orientales où ils sont arrivés en 2001-2002. On a même réussi à « tracer » le voyage de certains d'entre eux :
> Un loup mâle identifié dans les Pyrénées espagnoles en 2000 était présent entre 1996 et 1998 dans le Mercantour, au sein de la meute Vésubie-Tinée.
> Une louve, identifiée en 2003/2004 dans le massif du Carlit, était présente en 2001/2002 dans le massif du Queyras (Hautes-Alpes).
> Un loup mâle idsentifié dans les Pyrénées-Orientales en 2006 était présent dans la meute italienne de Basse Stura jusqu'en 2005. Belles trottes !
loups > comptabilisés dans les Pyrénées Orientales. Ils y sont arrivés il y a une dizaine d'années en provenance des Alpes, via le Massif Central. Ce sont certainement eux qui ont poussé jusqu'en Ariège.
« Ours, lynx, vautour et maintenant loup : nous avons désormais en Ariège l'ensemble des grands prédateurs ! » Jean-Luc Fernandez, président de la fédération de chasse de l'Ariège.
Les chasseurs ariégeois signalent la présence du loup dans la vallée d'Orlu, cela vous semble-t-il possible ?
Gilbert Simon, président de Férus (protection des grands prédateurs). La présence du loup est relevée depuis 2002 dans le massif du Carlit. Depuis l'hiver 2007/2008, ce massif est même la seule zone de présence permanente du loup dans les Pyrénées françaises. Or, le secteur de Mérens-les-Vals constitue le versant ariégeois de ce massif. Toutefois, jamais plus de deux individus n'ont été identifiés dans ce massif.
Les chasseurs s'étonnent que des loups puissent venir d'aussi loin… et pas de l'Espagne toute proche ?
Six individus ont été identifiés génétiquement dans les Pyrénées-Orientales. Parmi ces individus, trois avaient déjà été identifiés, quelques années plus tôt, dans les Alpes : ils se sont donc bel et bien déplacés ! Les jeunes loups sont capables de déplacement sur de très grandes distances à la recherche d'un territoire (déplacements de plus de 1 000 kilomètres déjà documentés en Europe). De plus, contrairement à ce qu'on pourrait croire, les populations espagnoles les plus proches se situent au nord-ouest du pays à grande distance des Pyrénées-Orientales. Aussi, la distance est similaire entre les Alpes françaises et les Pyrénées-Orientales qu'entre les Pyrénées-Orientales et les populations ibériques les plus proches.
Que pensez-vous de cette réapparition du loup dans le massif pyrénéen ?
Ce retour est inéluctable. On ne pourra pas l'empêcher… Mais en ce qui nous concerne, nous, association de protection de la nature, nous pensons qu'il y a déjà assez de difficultés dans les Pyrénées avec l'ours sans en rajouter avec les loups. Car s'il s'implante réellement, le loup risque de causer beaucoup plus de dégâts que le plantigrade. Cela ne veut pas dire que nous sommes favorables au braconnage, ou au recours aux vieilles méthodes pour le faire disparaître : il faudra malgré tout le traiter avec égard.
Jean-Luc Fernandez est le président de la Fédération de Chasse de l'Ariège et également le président de la toute nouvelle association Ariège Ruralité, destinée à donner la parole au monde rural.
Averti de la présence du loup en Ariège, il monte au créneau :
On vous a donc signalé la présence de loups dans le secteur d'Ax-les-Thermes ?
Oui, c'est une population de loups qui est installée et qui a commis des dégâts sur les secteurs d'Orlu, d'Orgeix, et aux Bézines. Des collègues de la fédération de chasse les ont vus avec leurs jumelles. Et les techniciens de l'Office national de la Chasse et de la faune sauvage ont confirmé cette présence avec des analyses ADN. Les loups sont là de manière continue
Cela vous inquiète ?
Ce qui est inquiétant c'est que nous en Ariège, nous avons désormais la totalité des prédateurs possibles. Le loup, l'ours, le lynx (on en a aperçu) et le vautour ! Car cet oiseau n'est plus seulement un charognard, il s'attaque aussi aux bêtes vivantes.
Nous allons d'ailleurs demander des explications au préfet.
Pourquoi souhaitez-vous des explications ?
Nous souhaitons, par exemple avoir des éclaircissements sur les parcs à loups qui existent dans la région. Nous aimerions comprendre comment ces animaux sont élevés, les entrées, les sorties, ce que deviennent leur progéniture, comment tout cela est géré, par qui c'est contrôlé…
Vous laissez entendre que des loups peuvent s'en échapper ?
Je ne veux rien laisser entendre du tout et je n'accuse personne. Seulement, nous les chasseurs, nous connaissons bien la nature. Et nous avons du mal à nous imaginer que des loups puissent venir aussi facilement qu'on nous le dit depuis les Alpes ou les Abruzzes, en passant par le Massif Central, comme on nous le raconte. Ainsi, pourquoi est-ce que nous avons des loups qui viennent d'Italie, alors que les loups espagnols eux, ne viennent pas ? Ce sont toutes ces questions que se posent les chasseurs et au-delà, le monde rural ariégeois. Nous souhaitons que tout cela soit éclairci.